Les masques d’Azr’Khila, Tome 1 : Shâhra de Charlotte Bousquet

Cocoricooooo ! Un bon roman de fantasy française en approche ! Je m’en rends compte de plus en plus, mais en France on a quand même de sacrés bons auteurs (et auteures) en termes de fantasy et de SF. C’est sur un blog que j’ai découvert cette suggestion de lecture, par contre j’ai totalement oublié lequel parce que ça date. Je ne l’aurais probablement pas découvert autrement car je ne connaissais pas Charlotte Bousquet ! Et je ne regrette absolument pas mon acquisition, entre la couverture magnifique (qui a beaucoup pesé dans la balance niveau achat) et l’histoire absolument géniale.

Synopsis :

Djiane, héritière d’un art mortel et secret, est donnée contre son gré à un seigneur tyrannique.

Arkhane, apprentie chamane, est privée en une nuit de son identité et de ses dons. Abandonnée dans un reg aride, elle ne doit sa survie qu’à la protection d’un étrange vautour.

Seule rescapée de l’attaque d’une gigantesque créature des sables, Tiyyi, une jeune esclave tente d’échapper à la fournaise de Tessûa. Recueillie par des nomades, elle découvre peu à peu ses pouvoirs.

Et dans l’ombre, un immortel en quête d’humanité, un djinn prisonnier d’un corps vieillissant, prêt à tout pour devenir un dieu…

Dans ce monde désertique, peuplé de mages et de pillards, de conteurs, de guerriers et de djinns, Charlotte Bousquet nous conte le destin passionnant et mouvementé de trois femmes marquées du sceau d’Azr’Khila, déesse de la vie et de la mort.

Mon avis :

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la déesse Azr’Khila ne plaisante pas lorsqu’elle marque quelqu’un. Ses trois élues passent par des épreuves absolument horribles. Toutes ne les vivent pas de la même façon, mais on peut se rendre compte de leur force. Elles n’ont pas été marquées pour rien.

C’est dans un univers très arabo-perse que l’on voit évoluer nos personnages, qu’on souffre avec elles et qu’on voit leurs chemins converger vers leur perte, grâce à Aya Sin, une voyante au service du sorcier immortel qui souhaite accomplir une prophétie afin de se débarrasser de son corps vieillissant. Elle est la passerelle entre les héroïnes, et on voit aussi son évolution, la manière dont elle va chercher à les protéger du sorcier et dont elle compatit à leurs terribles malheurs.

C’est un roman qui est difficile à décrire en soi : Charlotte Bousquet a une plume fabuleuse qui nous projette directement dans le décor, on a l’impression d’y être. Elle sait si bien nous tenir en haleine qu’à chaque chapitre, lorsqu’on passe d’un personnage à un autre, ça hurle « nooooooon » dans notre tête car on veut savoir la suite !

Les personnages sont tous attachants, ils sont tous travaillés et ont tous cette petite chose qui les rend non seulement intéressants, mais aussi spécifiques. Nous ne sommes pas dans un roman avec un héros et des personnages secondaires bâclés : tout le monde est suffisamment bien décrit pour qu’on ait une idée précise de sa personnalité et de ses réactions.

Ce roman est un coup de cœur, et j’en suis contente car cette année j’ai découvert de sacrées bonnes pépites littéraires. Si vous cherchez un roman de style oriental, original et aux descriptions qui tiennent en haleine, foncez !

(Article écrit initialement le 4 novembre 2019 et transféré ici)

Une réflexion sur “Les masques d’Azr’Khila, Tome 1 : Shâhra de Charlotte Bousquet

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